Ensuite je me suis mise au travail pour confectionner les côtés et le dos. J’ai fais mes couloirs, posé mes baleines, monter ma doublure et mon biais. Il ne manque que les bretelles ou sera cousu par dessus le voilage.
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La robe fantôme de l’opéra « le corset »
une fois la toile terminé, il ne me reste plus qu’à me jeter à l’eau .. c’est toujours un coup de poker: ça passe ou ça casse , mais dans le fond on espère toujours que tout se passera bien du premier coup.
j’ai travaillé dans un premier temps ma partie avant, j’ai obtenue la pointe en ajoutant des bouts de tissus triangulaires en bas. Pour obtenir une symétrie correcte , j’ai ensuite replié les pièces sur elle même et refais les découpes.
Puis j’ai fabriqué mes propres broderies. J’ai utilisé un biais noirs en coton que j’ai brodé avec ma machine (point automatique). j’ai cousu le ruban sur mon corset.
La robe fantôme de l’opéra : la toile du corset
J’ai passé plusieurs heure à faire un patron digne de ce nom et à revoir mon patron victorien de base afin que l’espace restant de peau soit de trois ou quatre cm. Enduite j’ai modifié l’arrondie des pièces 1 et 2 afin que le corset prenne la forme de la poitrine pour ne pas l’écraser. Voici la toile qui en résulte.
La robe fantôme de l’opéra :le choix du tissu
j’ai tout de suite su quel tissu j’allais utiliser et comment j’allais le disposer; En fait j’avais remarqué sur un marché quelques semaines plus tôt un joli tissu rose / mauve. Je chine beaucoup surtout le dimanche matin quand je n’ai pas les enfants avec moi et mon marchand arabe a toujours de trés beaux tissus 😉 j’ai acheté dans un premier temps 5 mètres et la oh angoisse !! je n’avais pas réflechis qu’il était en 110 au lieu de 150 … j’ai du attendre une semaine avant de pouvoir y retourner et je me suis retournée le cerveau : « et si il n’y en avait plus? » .. heureusement le dimanche suivant j’ai pu acheter 3 mètres de plus …
alors le concept:
un corset à la place du haut : rose et noir, avec de la dentelle et des roses en satin vieux rose
une jupe : totalement rose
une traine: totalement noire (tissu satiné mais ce n’est pas du satin c’est beaucoup plus épais) avec des roses roses
Madame de pompadour : le corset
Ensuite il a fallu se lancer et donner son premier coup de ciseaux.
L’assemblage c’est déroulé comme un corset traditionnel. La principale difficulté c’était la pose de la doublure, à cause des bretelles fixes. J’ai choisi de ne pas doubler les manches pour leurs conserver leurs souplesses. Je les ai posée en dernier.
ce que j’ai pu constater c’est que mes manches trop lourdes, tombaient des épaules. Je voulais un dos nu. il manquait de la matière afin de les tenir. J’ai donc opté pour la pose d’un ruban dans le dos qui au delà d’être joli, permet aux manches de rester bien en place et de ne plus glisser. ce que j’aime ne couture c’est que lorsque l’on est face à un problème, on peut presque toujours trouver une solution. Il faut juste savoir se poser et ne pas être trop pressé pour choisir la meilleur solution.
