Au point qu’il fut impossible pour moi de l’aimer. C’était mon premier costume de ce type et la tolérance, l’humilité ne sont pas les qualités que l’on retrouve en tête de classement dans le monde du costume. Je ne les appelle pas : costumiers(ces gens là) parce que pour moi , pour être un bon costumier il faut avoir des valeurs humaines en plus d’une certaine technique ou d’un savoir. Il faut avoir du coeur à l’ouvrage, de la passion bien dirigée vers l’essentiel : le costume.
Dans ce monde les gens pensent pouvoir s’élever en écrasant les autres. Que ce soit par des critiques stériles et non constructives ou par leurs « savoir ».
On s’élève par le travail et sûrement pas en regardant l’assiette des autres et en crachant dedans.On s’élève pour soi et pas pour les autres. Si ces gens là passait autant de temps à coudre qu’à être médisant le monde du costume ne s’en porterait que mieux et on verrait fleurir des œuvres d’arts.
La finalité de tout cela c’est que cette haine envers moi (jalousie ?) je m’en suis servie pour me construire une forteresse beaucoup plus solide et haute surtout . Cela a été mon ciment. Plus on me critique plus je coud, plus je coud plus je progresse, plus je progresse plus je creuse l’écart entre eux et moi !
à moi, à présent après l’anglaise, la polonaise, la turque, la suédoise et la circassienne: la robe à française !!!!!