Je fais du cosplay depuis plusieurs années et pourtant même si j’y avais déjà paensé, je n’avais jamais sauté le pas : réaliser mon héroïne favorite : Ellen Ripley.
Ellen Ripley, icône incontournable de la science-fiction, incarne la résilience, l’intelligence et la force féminine face à l’extrême. Née dans Alien en 1979, elle devient le symbole d’une héroïne moderne, complexe et déterminée. Véritable pionnière, Ripley traverse les épreuves du cinéma de science-fiction, se démarquant par sa lutte contre des menaces extraterrestres tout en redéfinissant le rôle des femmes dans le genre, au cœur de l’évolution sociale des années 80. M’enfin elle est quand même la dernière survivante d’un equipage de 7 personnes et elle finit par sauver le chat ! On ne peut pas faire plus heroîque et badasse que çà.
Pour être honnête je pensais que la réalisation de son uniforme ne m’apporterais rien . Le soucis c’est que si on se contente de la regarder rapidement on peut croire qu’il s’agit d’une simple combinaison . Mais en réalité il n’en ai rien et vous pourrez le constater par vous meme au fil de mes publications. Ce costume, s’il n’est pas spectaculaire m’à demandé de la réflexion et de la technique .
Si on je dois vous parler de Ripley, je dois aussi vous parler de R.H giger. Je suis une enfant torturé , je ne dormais (dors) jamais sereinement (voir pas du tout) . Mes compagnons de nuit étaient des cauchemars plus horribles les uns que les autres. Pendant mes études artistiques c’est tout naturellement que j’ai été attiré, fasciné par H.R Giger.
Hans Ruedi Giger, plus connu en tant que H.R. Giger, né le à Coire (Suisse) et mort le à Zurich (Suisse) est un plasticien, graphiste, illustrateur, sculpteur et designer suisse.
Le plasticien suisse était célèbre pour ses dessins où organes et machines étaient imbriqués. Des visions de cauchemar auxquelles le premier film de Ridley Scott, en 1979, a donné une aura internationale.Ce plasticien a passé sa vie à peindre ou sculpter des visions de cauchemar, où hommes, bêtes et machines sont imbriqués en de monstrueuses créatures… Où finit la vie artificielle, ou commence la vie organique, telle est la question
R.H Giger reste reconnu comme l’un des plus grands artistes du réalisme fantastique au monde. Il a élaboré un style qu’il qualifiait de biomécanique, qui joue avec un symbolisme sombre de la fusion des mondes biologique et technologique respirant la sexualité.
Il existe une multitude d’images de l’œuvre de Giger en ligne, mais même les scans haute résolution ne peuvent restituer la richesse des détails de chaque tableau. Idéalement, les œuvres de Giger sont destinées à être admirées de près, afin de pouvoir apprécier les détails de son travail, comme l’intégration de minuscules crânes dans les contours de ses toiles.
C’est justement cette propension à mêler la machine au corps, le tout dans un environnement sombre et anxiogène qui a tant plût au réalisateur Ridley Scott
« Si on fait ce film, j’ai vu notre monstre dans les pages de son livre [de Giger]. Pour moi, il avait conçu une créature vraiment effrayante, ce qui est extrêmement difficile. Alien est devenu le monstre le plus terrifiant après le requin de Steven Les Dents de la mer]. C’est très dur de faire mieux »
— Propos de Ridley Scott au sujet de son engouement pour le livre de Giger, Necronom IV, et la création de l’alien
Le film est évoqué comme étant le premier film de « science-fiction horrifique » avec une femme pour héroïne, en la personne de Ripley qui devient une figure féministe emblématique. Son antagoniste principal, le xénomorphe, devient l’un des monstres les plus reconnaissables du septième art, et certaines scènes du film deviennent rapidement cultes, comme la scène du chestburster .
Le xénomorphe est un être fascinant et parfait , mêlant attirance et répugnance.
C’est pourquoi Alien est mon film favoris. C’estdonc un projet que je tiens trés à cœur, en effet je revois au minima 2 fois par année le film depuis l’âge de 14 ans. Aucune erreur n’est permise quand on connaît aussi bien le personnage ….